Acheter une maison ou un appartement dans une ville touristique est le rêve de nombreux Français. Qu’il s’agisse d’une résidence secondaire ou d’un investissement locatif saisonnier, ce projet doit néanmoins être mûrement réfléchi. Le point sur les avantages et inconvénients de ce type de placement.
Les nombreux avantages d’investir dans une ville touristique
Investir dans une destination estivale très touristique offre plusieurs avantages, à commencer par le cadre de vie. Ces villes, souvent situées sur le littoral et dans des régions où la météo est clémente, proposent de nombreuses activités pendant l’été. Y posséder une résidence secondaire vous donne la possibilité de vous y rendre quand vous en avez l’occasion, sans avoir à louer un logement pour votre séjour. En outre, devenir propriétaire d’un pied à terre dans une cité balnéaire, c’est également l’occasion de diversifier vos sources de revenus. En effet, attirant de nombreux voyageurs tout au long de l’année, les villes touristiques vous permettent de mettre votre maison ou appartement en location saisonnière, avec une belle rentabilité à la clé.
En plus de dégager des revenus complémentaires, c’est vous qui décidez quand vous souhaitez proposer votre bien à la location. C’est donc une solution très flexible, qui vous laisse la possibilité de pouvoir vous rendre dans votre logement quand vous le souhaitez. De plus, investir dans une ville touristique prisée constitue un placement sûr. C’est l’assurance de voir la valeur de votre bien se maintenir et même augmenter dans le temps. Une plus-value lors de la revente est donc fort probable.
Mettre votre maison secondaire en location saisonnière vous permettre d’amortir certains frais.
Des prix de vente élevés dans les villes touristiques
Si investir dans une ville touristique est avantageux à plus d’un titre, quelques inconvénients sont toutefois à signaler. Parmi eux, nous pouvons citer des prix de vente plus élevés que dans les communes moins prisées par les touristes. A titre d’exemple, dans le département de la Charente-Maritime, le prix moyen des biens immobiliers atteint 4 238 euros au mètre carré dans la cité balnéaire de Royan, contre « seulement » 2 194 euros au mètre carré à Saintes, ville moins touristique.
Si votre budget est limité, mieux vaut donc s’éloigner des communes les plus touristiques de l’hexagone. Gardez également à l’esprit qu’en achetant une résidence secondaire, vous devrez payer à la fois la taxe foncière, pouvant être élevée dans les cités balnéaires, ainsi que la taxe d’habitation. Cette dernière, supprimée pour les résidences principales, est toujours due pour les résidences secondaires. Il est donc fortement recommandé de vous renseigner sur la fiscalité locale avant d’acquérir une maison ou un appartement dans une destination touristique estivale.
Attention aux possibles évolutions législatives
Acheter une maison ou un appartement dans une cité balnéaire vous tente ? Avant de vous lancer dans ce projet, renseignez-vous sur les réglementations bientôt applicables, notamment la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, qui concernera 2 600 communes à partir du 1er janvier 2024. Certaines villes, situées dans les grandes agglomérations au marché tendu sont d’ores et déjà concernées par cette mesure. Ces villes pourront faire voter une surtaxe sur les résidences secondaires, allant de 5 à 60 %. En outre, si vous envisagez de mettre votre logement en location saisonnière, sachez que plusieurs communes ont mis en place des quotas de locations touristiques. Il convient donc de vous informer au préalable sur la réglementation locale.
Par ailleurs, si la location saisonnière de résidences principales est actuellement limitée à 120 jours par an, plusieurs parlementaires souhaitent réduire ce nombre à 90 et étendre ce plafonnement aux résidences secondaires. Enfin, si la fiscalité sur les résidences secondaires est actuellement très avantageuse, permettant de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 71 % contre 50 % pour les logements meublés loués à l’année, certains députés aimeraient mettre fin à ce privilège. Le gouvernement y serait d’ailleurs plutôt favorable. Affaire à suivre donc.
Avant d’investir dans une zone touristique, certaines spécificités doivent être prises en compte.
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