Cet article a été rédigé avec notre partenaire Cardif, expert en assurances..

Quels sont les travaux de rénovation énergétique éligibles aux aides de l’État ?

Vincent Cuzon
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Vous souhaitez rénover énergétiquement votre maison ou votre appartement et ne savez pas quels travaux vous donnent le droit à des aides ? MaPrimeRénov’, CEE, subventions locales… découvrez les travaux éligibles aux différents dispositifs d'aides à la rénovation.

Image
Les PAC air-air ne sont pas éligibles à MaPrimeRénov’ par geste mais permettent de bénéficier de CEE. © Nirian - Getty Images
Les pompes à chaleur air-air ne sont pas éligibles à MaPrimeRénov’ par geste mais permettent de bénéficier de l'aide CEE. © Nirian - Getty Images
Sommaire

Aides à la rénovation : quels sont les travaux concernés ?

Les travaux permettant de bénéficier d’aides à la rénovation énergétique varient d’un dispositif à l’autre. Les travaux éligibles à l’aide MaPrimeRénov’ par geste, distribuée sous conditions de revenus par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat), sont ceux liés au système de chauffage et à l’eau chaude sanitaire (installation d’un chauffe-eau thermodynamique, pompe à chaleur air/eau, chauffe-eau solaire individuel, poêle à granulés et à bûches, etc.), l’isolation thermique (des murs par l’intérieur et l’extérieur, des combles, remplacement des ouvertures en double-vitrage…) ou encore la ventilation (installation d’une VMC double-flux). L’aide MaPrimeRénov’ par geste peut également être mobilisée pour financer une partie de l’audit énergétique, obligatoire pour vendre une passoire thermique, c’est-à-dire un bien classé F ou G au DPE.

De leur côté, les CEE (Certificats d'Économie d'Énergie) peuvent prendre en charge davantage de travaux, notamment une partie de l’installation d’une pompe à chaleur air-air et de radiateurs basse température. Enfin, les travaux éligibles aux aides locales varient selon les collectivités. Dans tous les cas, pour bénéficier des aides à la rénovation énergétique, les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE.

En 2025, l’audit énergétique sera rendu obligatoire pour la vente de biens classés E au DPE.

Le cas particulier de MaPrimeRénov’ Parcours accompagné

Contrairement à l’aide MaPrimeRénov’ par geste, qui permet de bénéficier d’une aide forfaitaire pour financer des travaux isolés d’installation d’un système de chauffage décarboné, d’isolation ou de ventilation, MaPrimeRénov’ Parcours accompagné permet uniquement de financer des travaux d’ampleur. Par ailleurs, MaPrimeRénov’ Parcours accompagné est accessible quels que soient vos revenus, ce qui n'est pas le cas de MaPrimeRénov' par geste. Néanmoins, pour être éligibles, les travaux engagés doivent respecter certains critères. Ils doivent notamment permettre de gagner au minimum 2 classes au DPE et inclure deux gestes d’isolation (toiture, ouvertures, sols ou murs). Les travaux permettant d’améliorer le confort d’été - exclus de MaPrimeRénov’ par geste - sont finançables avec MaPrimeRénov’ Parcours accompagné. Précisons qu’il est obligatoire de faire appel au dispositif Mon Accompagnateur Rénov’ pour bénéficier de l’aide. Il peut s’agir d’un professionnel agréé ou d’un organisme comme l’ADIL (Agence Départementale d'Information sur le Logement). Enfin, les travaux réalisés doivent correspondre à l’audit énergétique obligatoirement effectué avant les travaux.

Rénovation énergétique : les aides sont cumulables

Sachez que vous pouvez parfaitement cumuler plusieurs aides à la rénovation. Dans le cadre du parcours MaPrimeRénov’ Parcours accompagné, l’aide globale est toutefois écrêtée. Autrement dit, le montant total des aides que vous percevez (MaPrimeRénov’ Parcours accompagné, CEE et aides locales) ne peut pas dépasser un certain pourcentage du montant total des travaux, toutes taxes comprises. Ce plafond varie selon vos revenus. Actuellement, les foyers très modestes peuvent financer 100 % du montant des travaux grâce aux aides qu’ils perçoivent. En revanche, pour les ménages aux ressources modestes, intermédiaires et supérieurs, le montant des aides ne peut pas dépasser 80 %, 60 % et 40 % du montant total des travaux. Ces plafonds seront toutefois relevés à partir de janvier 2025. Ils atteindront 90 % pour les ménages aux ressources modestes, 80 % pour les ménages intermédiaires et 50 % pour ceux disposant de ressources supérieures. À ces taux s’ajoute toutefois un bonus de 10 % si votre logement est une passoire énergétique (étiquette F ou G) et que le programme de travaux vous permet d'atteindre une étiquette D au minimum.

Avec le parcours accompagné de MaPrimeRénov', les CEE sont directement intégrés dans le calcul de l'aide.

Cet article vous a été utile ?
0
0

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Ces articles peuvent vous intéresser
A la une !