Vous cherchez un quartier calme ? Voici ce à quoi il faut faire attention lors de la visite
Décider de déménager, c’est aussi décider d’un nouveau quartier, et ce n’est pas rien ! Quelles que soient les raisons de votre choix, le calme est peut-être un critère prépondérant pour vous. Mais comment vous assurer de la quiétude du quartier par vous-même ? On vous propose de mener l’enquête.
1ère étape de l’enquête : le calme lors de la visite
Bien entendu, la première chose à faire pour vous assurer du calme du quartier est d’ouvrir grand vos oreilles lors de la visite.
Et plutôt même des visites, si possible ! En fonction des jours ou des heures de la journée, la nuisance sonore éventuelle est souvent changeante.
Si vous en avez l’occasion, essayez d'organiser au moins deux visites, notamment une le week-end ou le mercredi en soirée, et une en journée de semaine, par exemple…, ou l’inverse !
Prenez également le temps d’observer les éventuelles nuisances à proximité immédiate du logement : gare, aéroport, zone de circulation très passante (rocade, autoroute)... ainsi que la présence de bars et d’établissements nocturnes tout proches de votre futur lieu de résidence.
À l’inverse, remarquez la présence de parcs, de jardins publics ou de bois à proximité : il s’agit en général de lieux de quiétude.
Si vous recherchez en ville, repérez la présence éventuelle d’arrêts de bus ou de feux tricolores à proximité immédiate de votre futur logement : les véhicules qui stationnent et klaxonnent sont une nuisance sonore significative.
2e étape de l’enquête : interrogez les habitants
Qui pourrait être mieux placé pour décrire le quartier que les habitants qui y sont déjà ?
Vous renseigner auprès des commerçants ou des voisins que vous pourriez croiser reste la plus simple des idées. Si possible, demandez leur avis à plusieurs personnes afin d’établir une moyenne plutôt que de vous fier à une seule.
Profitez-en pour questionner les habitants au sujet de certains événements réguliers qui pourraient éventuellement se dérouler dans le quartier : marché, cours de danse en extérieur, terrains de sport, etc.
Repérez aussi les établissements ouvrant particulièrement tôt ou fermant tard. La présence d’une salle de sport, par exemple, n’est pas forcément un critère d’agitation dans le quartier…, sauf si son amplitude horaire est large et qu’elle est très fréquentée.
Pensez également à d’autres types d’infrastructures : des casernes de pompiers ou des hôpitaux peuvent être des atouts sécurité et bien-être, mais aussi une véritable source de nuisances sonores, avec des sirènes qui risquent de se succéder.
Des groupes sur les réseaux sociaux existent par villes et même par quartiers ! N’hésitez pas à vous renseigner par ce biais, si vous n’avez pas l’occasion de vous rendre aux alentours de votre future propriété.
3e étape : surveillez les futurs travaux !
Il ne s’agit pas ici de jouer les devins pour prédire l’avenir de votre quartier, mais de vous renseigner sur le futur de celui-ci.
En mairie, en office du tourisme, ou en assistant à une réunion de quartier, vous pourrez en apprendre davantage.
Y a-t-il des constructions prévues dans les prochaines années ? De quel ordre ? Un grand magasin en bordure de quartier ou l’aménagement d’une nouvelle route passante pourraient bien mettre un terme à la quiétude du havre de paix que vous convoitez.
Cette question se pose, que vous souhaitiez aménager dans un quartier urbain, périurbain, ou dans une zone de « campagne », où l’urbanisation gagne parfois très rapidement du terrain.
Pour avoir une vue d’ensemble sur les projets, vous pouvez consulter les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) de la ville.
Généralement disponible en mairie ou sur le site municipal, cette partie du PLU (plan local d’urbanisme) détaille tous les futurs projets de construction.
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