Vous rêvez d'acheter un logement mais vous doutez d'y parvenir un jour ? Pour mettre toutes les chances de votre côté et devenir propriétaire sans pour autant vous ruiner, suivez nos conseils.
Astuce n°1 : Acheter un appartement en rez-de-chaussée
Bien qu’il regroupe divers types de biens immobiliers, le terme « rez-de-chaussée » ne cesse de diviser les potentiels acheteurs. Alors qu’il est synonyme de manque d’intimité, de nuisances sonores, de faible luminosité et d’insécurité pour certains, d’autres le considèrent comme une opportunité intéressante.
Vous vous demandez pourquoi opter pour un appartement en rez-de-chaussée ? Les raisons suivantes vous convaincront certainement :
- Il bénéficie d’une décote à l’achat de 15 à 40 % par rapport à un logement en étage (dans le même immeuble).
- Il est facilement accessible aux personnes à mobilité réduite, aux séniors et aux enfants.
- Il est attractif en termes de taxes et de charges de copropriété.
- Il dispose d’équipements de sécurité.
- Il donne parfois sur un jardin, une terrasse ou une cour (la décote sera moins importante dans certaines situations).
Astuce n°2 : Acheter en viager
S’il a été considéré comme désuet pendant un moment, le viager suscite de nouveau l’intérêt des investisseurs. Son principe est simple : un crédirentier (le vendeur) cède son bien à un débirentier (l’acquéreur), en échange du versement d’une rente périodique pendant le restant de ses jours.
La rente peut être annuelle, trimestrielle ou mensuelle. Elle s’accompagne souvent d’un bouquet, c’est-à-dire d’un montant versé comptant lors de la signature du contrat de vente.
Le viager est considéré comme un investissement spéculatif. Il permet d’accéder à l’habitation, « en pariant » sur l’espérance de vie du vendeur. Il prend fin quand ce dernier décède (quelle que soit la cause).
Il existe sous 2 types :
- Le viager libre : le crédirentier laisse son bien au débirentier. Celui-ci peut l’occuper une fois l’acte de vente signé (même si le vendeur est encore vivant).
- Le viager occupé : le crédirentier propose son logement au débirentier, mais conserve son droit d’habitation et d’usage (jusqu’à son décès).
Astuce n°3 : Investir dans un logement occupé
L’achat d’un bien occupé est une bonne solution pour réaliser des économies. Vous bénéficierez d’une décote de 10 à 15 % sur le prix, par rapport au coût d’un logement libre. Vous percevrez aussi des revenus réguliers.
Plusieurs critères ont une influence sur la décote :
- Le montant du loyer : la décote est moins importante pour un bien loué au prix du marché. C’est souvent le cas lorsque le locataire y vit depuis plusieurs années.
- La durée restante du bail : plus elle est lointaine, plus la décote est élevée.
- L’âge et les ressources de l’occupant : la loi Alur a renforcé les droits des locataires âgés de plus de 70 ans et aux ressources modestes. Cette protection ne s’applique pas si le bailleur a plus de 65 ans et dispose de revenus modestes.
- Le régime juridique du bail : la décote d’un bien loué sous la loi de 48 peut grimper jusqu’à 50 %. Mais une telle habitation est généralement en mauvais état et ses équipements sont de piètre qualité.
Gardez en mémoire que l’acquisition d’un bien immobilier occupé vous liera de manière contractuelle avec le locataire. Pour cela, ne vous engagez pas à l’aveuglette.
Assurez-vous que le montant du loyer corresponde à vos attentes. En effet, une négociation ne sera pas possible par la suite.
Astuce n°4 : Profiter d'un prêt d’accession sociale (PAS)
Les individus aux revenus modestes peuvent souscrire à ce prêt immobilier. Vous êtes dans cette situation ? Vous pourrez devenir propriétaire d’une résidence principale (en la faisant construire ou en l’achetant) ou y réaliser des travaux (travaux d’amélioration, par exemple).
Bien évidemment, il est nécessaire de respecter des conditions de ressources spécifiques. Celles-ci varient en fonction du nombre de personnes présentes dans le foyer et de l’emplacement du bien concerné.
Pour information, le bien immobilier doit devenir la résidence principale de l’acheteur dans un délai de 1 an après l’acquisition ou la fin des travaux.
Dans certains cas, un report de 6 ans maximum est autorisé :
- Le souscripteur occupe son logement une fois à la retraite.
- Il l'a proposé dès le début de la location.
Le PAS peut couvrir l’intégralité d’un projet immobilier. Toutefois, il ne prend pas en charge les frais d’instruction de dossier, les émoluments des notaires, le coût d’achat des meubles ... Son taux d’intérêt est plafonné.
Il peut être complété par le prêt à taux zéro (PTZ), l’apport personnel, le prêt Action Logement, l’éco-prêt à taux zéro ...
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)