« La crise sanitaire a fait grimper le prix immobilier sur Le Petit-Quevilly »
Au sud-ouest de Rouen, près de la Seine, Le Petit-Quevilly est un secteur phare de l’immobilier local. Proche de l’agglomération, plus tranquille que l’hypercentre et équipé de toutes les commodités, Le Petit-Quevilly connaît un regain d’intérêt depuis la crise sanitaire. Nous faisons le point sur l’évolution du marché immobilier avec Romain Vannoote, spécialiste du secteur.
Quels sont les quartiers rouennais les plus prisés ?
La rive sud de Rouen attire beaucoup les actifs en quête de tranquillité et de douceur de vivre. Le quartier Saint-Clément, grâce à la proximité du jardin des Plantes de Rouen, est LE secteur favori des acquéreurs. Le Petit-Quevilly est situé à l’ouest de Saint-Clément et offre un confort de vie idéal pour les citadins cherchant un peu plus de calme.
La crise sanitaire a-t-elle impacté les prix de l’immobilier dans ce secteur ?
La demande dans le secteur du Petit-Quevilly est en forte augmentation depuis le début de la crise sanitaire. Les acheteurs recherchent des biens dotés d’extérieurs et la proximité de l’agglomération. On observe ainsi une hausse significative des prix du marché, avec une offre moindre et une demande croissante.
Quel est le délai moyen pour une transaction dans le secteur du Petit-Quevilly ?
En moyenne, il faut compter deux mois pour vendre un bien au Petit-Quevilly. Cependant, le délai peut être beaucoup plus rapide si le prix affiché est conforme à celui du marché. Si le bien possède le critère le plus important de notre clientèle, à savoir la présence d’un extérieur, les délais sont encore plus brefs.
Le prix immobilier à Le Petit-Quevilly est de 1 670 €/m², environ.
Avez-vous remarqué des changements dans les critères demandés par les futurs acquéreurs ?
La crise sanitaire a mis en lumière l’importance d’un foyer équilibré et épanoui. En télétravail, beaucoup d’actifs ont pris conscience qu’un espace de travail entièrement dédié à leur activité pouvait avoir un impact positif sur leur vie personnelle. De même, le confinement a aidé les acquéreurs à mieux cerner leurs besoins : jardin, terrasse, cour... L’extérieur fait partie des principaux critères d’achat, tout comme une grande pièce à vivre et plusieurs chambres pour en aménager une en bureau.
Pensez-vous que Le Petit-Quevilly va encore attirer plus d’acquéreurs ?
Tout laisse à penser que la demande va être de plus en forte dans ce secteur. En effet, les critères d’achat sont en plein renouvellement et les futurs acquéreurs recherchent des zones pavillonnaires calmes, arborées et avec beaucoup d’espace pour concilier leur vie personnelle et professionnelle.
L’offre immobilière au Petit-Quevilly est-elle en adéquation avec la demande ?
Non, car les vendeurs ont compris grâce à la crise sanitaire qu’un bien immobilier dans le secteur était un véritable confort de vie. Faute de confiance en l’avenir, les vendeurs préfèrent attendre avant de mettre en vente leurs biens. On observe un immense fossé entre l’offre et la demande au Petit-Quevilly.
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