« L’essor du télétravail a considérablement tendu le marché immobilier à Bandol »
La tension est forte à Bandol, autant pour la transaction que pour la location saisonnière selon Pascal Leuba, gérant de L’Agence Bandol. Les actifs des grandes villes sont nombreux à affluer, séduits par le charme du littoral varois.
Quel est le profil des acheteurs à Bandol ?
Il est vrai que nous rencontrons, aujourd’hui, un peu plus d’actifs qu’avant. Ils étaient auparavant très axés sur les grandes métropoles environnantes comme Toulon et Marseille. Désormais, nous observons une tendance de leur part à se recentrer sur des villes à taille humaine. Autrement, notre clientèle habituelle est composée de 60 % de personnes à la recherche d’une résidence secondaire. Si hier notre activité était considérablement tournée vers l’international, nous rencontrons aujourd’hui bien plus de clients français, venant de Lyon et de Paris. D’ici, ils peuvent rejoindre la capitale en moins de 3 heures grâce au TGV, c’est une aubaine pour Bandol.
Pouvez-vous nous donner des exemples de prix des biens les plus recherchés à Bandol ?
Il faut compter une enveloppe de départ de 180 000 € pour un studio. Le prix d’un T2 oscille autour des 250 000 € et plutôt autour des 350 000 € pour un T3. Enfin, un appartement T4 se trouve pour 500 000 €. Les maisons sont proposées à la vente pour un prix minimal de 600 000 €. Quant aux biens d’exception, la fourchette est comprise entre 1 000 000 et 3 000 000 €.
Le prix immobilier à Bandol est de 5 720 €/m2.
Qu’en est-il du marché de la location ?
La demande est aussi dynamique que pour la transaction. Suite aux confinements, nous avons constaté un nouvel engouement pour la location saisonnière.
Comment voyez-vous le futur du marché immobilier dans votre secteur ?
Aujourd’hui, les actifs profitent de l’essor du télétravail en entreprise pour quitter les grandes villes. Cette tendance ne fait que commencer et nous allons certainement tendre vers toujours plus de flexibilité et de mobilité au travail. Ils vont avoir tendance à vouloir se rapprocher de villes plus petites, où ils pourront bénéficier d’un autre cadre de vie. À court terme, le marché immobilier devrait continuer à bien se porter. Nous voyons bien que les gens veulent capitaliser maintenant avant que les taux ne remontent.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)