« À Villeurbanne, la crise sanitaire a engendré une véritable frénésie d’achat »

En 2020, les acquéreurs sont arrivés en masse sur notre marché et les prix se sont envolés. Certains appartements se sont vendus jusqu’à 20 % plus cher qu’en 2019. La tendance s’est maintenue en 2021 avec des ventes qui se sont réalisées en seulement 3 ou 4 mois. Aujourd’hui, nous constatons une stagnation des prix. Cela dit, l’attractivité très forte de Villeurbanne n’est pas vraiment une nouveauté. Notre marché est dynamique depuis plusieurs années déjà. Sa proximité avec Lyon et la présence de transports en commun sont des atouts considérables pour tous les profils d’acquéreurs.

Pour acheter un studio, il faut prévoir au minimum 140 000 €. Il est difficile de trouver un bien en dessous de ce tarif sur notre commune. Les deux-pièces débutent quant à eux à 200 000 €. Une chambre supplémentaire coûte au minimum 130 000 € de plus. Le prix des maisons est encore plus élevé. Il est actuellement quasi impossible de trouver un bien en dessous de 550 000 €. Certains produits d’exception atypiques, avec une vue panoramique par exemple, peuvent atteindre des sommets. Un triplex s’est ainsi vendu à 870 000 €.

C’est une ville très dynamique qui donne l’impression de vivre dans Lyon, sans y être. Ce n’est pas pour rien qu’elle est surnommée le 10^e arrondissement lyonnais. Il s’agit de la 19^e ville de France avec près de 150 000 habitants. La commune est calme, tout en étant très bien desservie par les transports et bien équipée en termes de commodités. Les quartiers sont bien réhabilités avec de nombreux projets urbains permettant de redonner à la commune une nouvelle jeunesse. Tout cela est très positif aux yeux des acquéreurs. 

C’est effectivement le cas, comme dans de nombreuses villes de France. Le secteur à la périphérie de Lyon 6 et Lyon 3 est très recherché par une clientèle plutôt huppée et familiale. Elle apprécie notamment la présence des transports et du parc de la Tête d’Or, idéal pour les enfants et la pratique du sport.

Nous observons une baisse de l’importance de l’impact de la saisonnalité sur les ventes immobilières. Elles sont effectivement un peu plus prononcées entre avril et juillet, mais l’activité est relativement régulière. Les acheteurs sont moins regardants sur la période et n’hésitent plus à déménager en milieu d’année scolaire par exemple. S’ils trouvent le bien qui leur convient, ils se lancent. 

Nous sommes ouverts depuis août 2019. En plus de mon épouse associée, nous avons actuellement 6 agents immobiliers, dont deux apprentis. Nous représentons l’enseigne lyonnaise, Pietrapolis, qui existe depuis 1 999, connue et reconnue, jouissant d’une belle image de qualité sur la région, ce qui nous assure un lien très fort avec nos clients.