« Capbreton est très convoitée même pour les résidences principales »
Dans le secteur des Landes, Hossegor, Seignosse, Capbreton ainsi que les communes limitrophes connaissent une vive tension du marché immobilier. Les biens sont rares et s’y vendent en des temps records. Une tendance qu’observe Julien Moser, directeur général de Moser Immobilier.
Pouvez-vous dresser un état des lieux du marché immobilier à Capbreton à la suite de la crise sanitaire ?
Le marché se porte très bien malgré la pandémie qui a limité l’offre, en particulier pour les maisons individuelles, aujourd’hui très recherchées. Autrement, la demande est forte et les biens se vendent dans des délais très réduits. Cette tendance continue à s’intensifier depuis 1 an.
Le marché immobilier est-il donc plus tendu qu’avant ?
Oui, il est nettement plus tendu. Le rapport entre l’offre et la demande est fortement déséquilibré. Les acquéreurs doivent se montrer très réactifs et avoir des financements solides, car il n’est pas rare d’avoir plusieurs offres au prix sur un même bien.
Est-ce que le marché immobilier des secteurs en périphérie de Capbreton est un peu moins cher ?
Il est nettement moins cher, mais ils subissent eux aussi la hausse des prix immobiliers et la pression immobilière actuelle dues en grande partie au manque de bien à vendre. Pour preuve, ils sont de moins en moins accessibles pour les primo-accédants.
Le prix immobilier à Hossegor est de 6 900 €/m², environ.
Les prix dans les communes des alentours vont donc aussi augmenter ?
C’est finalement déjà le cas. Depuis 1 an nous constatons une hausse sensible des prix immobiliers sur les secteurs voisins, dits « de report » et tous les secteurs sont concernés. Ces zones destinées essentiellement ou presque à de la résidence principale subissent elles aussi un afflux d’acquéreurs venant de l’extérieur et désireux de s’établir à l’année. La demande est soutenue et les mises en vente limitées…
Est-ce qu’avoir un extérieur est un critère primordial pour les acquéreurs souhaitant habiter à Capbreton ?
C’est un impératif. De nombreux acquéreurs dont l’achat est destiné à une résidence secondaire souhaitent profiter du climat doux de notre région et vivre à l’extérieur. C’est encore plus le cas à la belle saison. Jardin, balcon ou encore terrasse, les gens aspirent à profiter des extérieurs.
Pensez-vous que le développement du télétravail dans les grandes métropoles françaises va permettre de booster le marché immobilier dans votre secteur ?
Nous le constatons déjà avec de nombreuses demandes de jeunes actifs désireux de s’établir à l’année.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)