« Meyrargues, une commune où la demande n'est pas près de diminuer »

Actuellement, nous sommes vraiment sur un marché de vendeurs. Nous manquons de biens. Les vendeurs ont ainsi tous les pouvoirs pour décider. Les prix ont aussi augmenté dans toute la région d’Aix-en-Provence, de l’ordre de 20 % en un an et demi. C’est surtout notable sur les maisons individuelles avec jardin, qui ont été victimes de leur succès depuis le début de la crise de la COVID. D’ailleurs, ce sont les biens qui ont été les plus demandés et qui se sont le mieux vendus durant toute l’année dernière. La crise sanitaire a également apporté son lot de nouveaux arrivants, car la mise en place du télétravail a poussé de nombreux particuliers à acheter dans le Sud. Aujourd’hui, et cela illustre parfaitement la situation de tension du marché, en termes de délais de transaction moyens, un bien au prix du marché sera vendu maximum dans la semaine, voire dans la journée après une première visite.

Pour une maison d’une superficie de 250 m² sur 4 000 m² de terrain, il faut compter entre 750 000 et 1 M €. Attention pour ce type de bien, elles ont tendance à se vendre dès la première visite ! Pour une maison de 80 m² située en lotissement avec 650 m² de jardin, les prix vont de 350 000 à 400 000 €, selon les prestations.

Sur le marché à la location, ce sont les villas, les T2 et les T3 qui sont les plus demandés. Un deux-pièces se loue, en général, entre 600 et 750 € par mois, un trois-pièces plutôt entre 800 et 1 000 € par mois et une villa d’une surface de 80 à 120 m² se loue dans une fourchette comprise entre 1 100 à 1 700 €, voire 2 000 € pour des biens entre 140 et 150 m².

Avant toute chose, il faut bien comprendre qu’en ce moment, nous ne disposons que de très peu de biens à la vente et que lorsqu’il en arrive sur le marché, ils auront tendance à partir très vite, surtout quand ils sont au prix. Il est donc important de se constituer un dossier solide en amont, avant même de commencer ses recherches. Enfin, il faut prendre le temps de faire le tour du marché et ne surtout pas hésiter à multiplier les visites pour se positionner très vite.

Pour l’instant, je ne pense pas que nous allons assister à une baisse des prix dans le secteur. La tension immobilière est partie pour durer, avec très peu de biens à la vente et une très forte demande. La seule chose qui pourrait éventuellement freiner cet afflux de demande, c’est l’augmentation des taux d’intérêt. Ici, nous n’avons que très peu de zones qui s’ouvrent à la construction, ce qui ne va donc pas arranger les choses en termes de proposition de biens. Mais nous restons positifs et pensons que l’année 2022 sera à peu près identique à 2021.