« Les quartiers intra-muros de Lyon sont les secteurs privilégiés des locataires »

Mélanie Philippo
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Les besoins en logements locatifs dans la deuxième ville de France et sa périphérie sont importants. Miloud Hazam, président du SIA, nous donne les informations clés pour mieux comprendre les grandes tendances de la location dans le Grand Lyon. 

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« Les quartiers intra-muros de Lyon sont les secteurs privilégiés des locataires »
Dans le Grand Lyon, le montant des loyers a été légèrement impacté par la crise sanitaire. © Michael Dechev - Shutterstock

Quels sont les 3 ou 4 atouts clés de Lyon ?

En premier lieu, le département dispose de toutes les typologies d’environnement et donc de biens. Lyon est ensuite une ville attractive notamment d’un point de vue économique. Nous sommes enfin idéalement situés, au cœur de l’Europe. Nous disposons d’un aéroport international, de gares TGV, d’autoroutes et de voies fluviales. L’accessibilité de la ville est un point fort. 

Quel est le profil de vos clients pour la location annuelle ?

Il est impossible de dresser un portrait type. Nous recevons aussi bien des familles que des étudiants, des personnes seules, des jeunes actifs ou des retraités. Leurs pouvoirs d’achat respectifs sont également très variés.

« Le profil des locataires dans le département du Rhône est très varié »

Miloud Hazam, président du SIA.

Recevez-vous des locataires d’autres régions ?

Absolument. Ils représentent d’ailleurs une proportion non négligeable de notre clientèle. Il s’agit, notamment, des étudiants très nombreux sur Lyon. 80 % d’entre eux viennent d’autres parties de la France. 

Suite à la crise sanitaire, certains locataires ont-ils décidé de s’éloigner du centre de Lyon ?

Cette tendance est très marquée pour la transaction. Pour le locatif, nous ne constatons pas cet engouement. Le centre de Lyon demeure une des zones préférées des locataires.

Quels sont les logements qui se louent le mieux sur votre secteur ?

Dans le Grand Lyon, tout se loue. Le marché étant tendu, les biens partent en quelques jours seulement. C’est encore plus vrai pour les maisons qui sont très rares sur notre secteur. Les seuls logements qui, parfois, sont un peu plus difficiles à louer, ce sont les très grands appartements. Les T5 et T6 ont en effet plus de mal à trouver un locataire. Sur ces superficies, les familles préfèrent acheter un bien.

L’extérieur est-il devenu un critère primordial pour la location ?

Pas vraiment, car en réalité, la tension est telle sur le marché locatif que la présence d’un balcon ou d’un jardin devient nécessairement secondaire.

Le prix d'une location vide à Lyon est de 17 €/m² en moyenne.

La crise sanitaire a-t-elle provoqué une augmentation des loyers ?

Oui légèrement, car la Covid-19 a provoqué beaucoup de mouvements sur le marché locatif ce qui a eu pour effet de créer de la demande. Ce n’est cependant pas hyper significatif.

Comment vous êtes-vous adapté pour la gestion locative des biens ?

Nous avons connu une grosse vague de modernisation avec une gestion en ligne des dossiers. Nous avons mis en place des boxes digitales pour le dépôt des dossiers et signé les baux électroniquement, par exemple. Nous avons également développé fortement les visites virtuelles pour les locations. Ce système fonctionne parfaitement.

Les locataires vont-ils davantage sauter le pas pour acheter un bien cette année ?

Ce phénomène a déjà démarré à la sortie du confinement en 2020 et il va continuer en 2021. Les acheteurs ont compris l’importance de vivre dans un logement adapté à leurs besoins, agréables et confortables. Ils profitent, par ailleurs, des taux des crédits immobiliers historiquement bas.

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Miloud Hazam
Président du Service Inter-Agences
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