« À Sainte-Maxime, les prix augmentent faute de biens à vendre »
Face à Saint-Tropez, Sainte-Maxime est une station balnéaire très appréciée, aussi bien des acquéreurs que des investisseurs. Brigitte Vreede Biset, directrice de Brigitte Biset Immo-Estate, en est témoin chaque jour. Elle décrypte pour nous le marché immobilier maximois.
Comment se porte le marché immobilier à Sainte-Maxime ?
Il a toujours été très dynamique, avec une demande particulièrement importante. Actuellement, nous faisons face à une pénurie de l’offre. Ce manque de biens disponibles à la vente a un impact non négligeable sur les prix de vente qui ont tendance à augmenter.
Quel est le profil des acquéreurs ?
Notre clientèle est assez diversifiée. Le secteur attire des acheteurs locaux, mais aussi des acquéreurs en provenance d’autres régions et même de l’étranger. Nous avons affaire à de nombreux investisseurs séduits par une rentabilité locative intéressante. Le marché de la résidence secondaire se porte également très bien pour les biens de prestige valant plusieurs millions d’euros.
Quels sont les secteurs les plus recherchés ?
Les acquéreurs plébiscitent les quartiers situés à proximité immédiate du littoral et où l'on trouve des biens avec vue mer. La demande est ainsi importante dans les secteurs du Sémaphore, de la Croisette, de la Nartelle et de Beauvallon. Le centre-ville maximois est également très demandé.
Quelles sont les villes les plus prisées autour de Sainte-Maxime ?
Les acheteurs privilégient les Issambres, Grimaud et le Plan-de-la-Tour. Ces communes affichent des prix un peu plus abordables que Sainte-Maxime tout en offrant une excellente qualité de vie.
En moyenne, le prix immobilier à Sainte-Maxime est de 6 007 €/m².
Quels sont les délais de vente ?
Les logements affichés à un prix de vente cohérent peuvent trouver preneurs en une seule visite. Si un bien est surévalué, il restera bien plus longtemps sur le marché. Il ne se vendra, bien souvent, qu’après une baisse de prix importante.
Des saisons sont-elles propices à l'achat ou à la vente ?
Les acquéreurs se déplacent toute l’année pour visiter lorsqu’un bien répond à leurs critères de recherche. Néanmoins, il y a davantage de visites entre février et juin, ainsi qu’entre septembre et novembre. En été, il est compliqué de visiter, car les biens sont, la plupart du temps, en location.
Un conseil aux acheteurs ?
Face à la rareté de l’offre, il est conseillé de ne pas faire de proposition d’achat trop basse. Le risque est de passer à côté d’une belle affaire, car il n’est pas rare que les vendeurs reçoivent plusieurs offres dans un délai très court.
Êtes-vous optimistes pour l’avenir du marché maximois ?
Il y a tout lieu de l’être, car nous avons réalisé, en 2021, de nombreuses transactions et la tendance se poursuit depuis le début de l’année. Nous espérons, toutefois, que les vendeurs se décideront à mettre en vente leurs biens pour mieux répondre à la très forte demande.
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