La superficie de votre logement est une information cruciale, que ce soit pour des raisons de vente, de location, de rénovation ou tout simplement pour mieux comprendre l’espace dont vous disposez. Il est judicieux de se pencher sur les différents modes de calcul de la superficie d’un logement, de ce que prend en compte chaque mode de calcul et de faire le plein d’astuces.
Comment calculer la superficie de son logement en m² ?
Calculer la superficie de votre logement en mètres carrés (m²) est une étape essentielle pour diverses raisons. Pour obtenir cette mesure, vous pouvez utiliser la méthode de base qui consiste à multiplier la longueur par la largeur de chaque pièce. Ensuite, additionnez les superficies de toutes les pièces pour obtenir la superficie totale de votre logement. Assurez-vous d’utiliser des unités de mesure cohérentes, telles que les m² ou les cm² pour une précision maximale.
A titre d’exemple, si une chambre mesure 4 mètres de longueur sur 3 mètres de largeur, sa superficie sera alors de 4x3, soit 12 m².
Comment mesurer une pièce de forme atypique ?
Les pièces de forme atypique, qui contiennent des angles non-droits ou des alcôves, peuvent rendre la mesure de la superficie plus complexe. Dans de tels cas, il est conseillé de diviser la pièce en sections géométriques simples, comme les rectangles, les carrés ou les triangles. Calculez ensuite la superficie de chaque section obtenue et additionnez-les pour obtenir la superficie totale de la pièce. Vous pouvez utiliser un mètre ruban, un niveau à bulle et un papier millimétré pour des mesures précises.
Notez que la surface d’un triangle s’obtient en multipliant la base et la hauteur, puis en divisant le résultat par 2.
Quels sont les différents types de superficies ?
Dans le secteur de l’immobilier, on relève plusieurs types de superficies couramment utilisées, chacun ayant sa propre utilité et sa propre implication juridique ou réglementaire. Les principales mesures de superficies sont les suivantes :
- La surface Loi Carrez est une mesure légale spécifique aux appartements en copropriété. Elle exclut certains éléments de la superficie comme les murs, les marches et les cages d’escalier et certaines parties communes, afin de fournir aux acheteurs une estimation précise de la superficie habitable.
- La surface Loi Boutin est principalement utilisée pour le calcul du loyer dans le cadre de la location. Elle tient compte des pièces classiques d'un logement ainsi que des combles aménagés.
- La surface pondérée est souvent utilisée pour évaluer la valeur d'un logement avec précision. Elle prend en compte la superficie réelle, mais peut appliquer des coefficients pour tenir compte d’éléments comme l’étage du logement, la vue qu’il propose, sa position au sein de la résidence, etc. Elle permet de répartir les charges plus équitablement entre les copropriétaires.
- La surface utile tient compte de la surface habitable du logement, augmentée de moitié de la surface des annexes, comme le garage, la cave, etc. Le calcul de cette surface est : surface habitable + 50 % de la surface des annexes. Elle permet de différencier la valeur de l’espace de vie des occupants et celle des annexes associées.
Quelles pièces prendre en compte dans la surface habitable ?
Si vous souhaitez calculer la superficie de votre logement pour obtenir la surface habitable ou la surface Loi Carrez, vous devez prendre en compte uniquement les pièces qui font partie intégrante du logement, comme l’entrée, le séjour, la cuisine, les chambres, la salle de bain, les WC, la buanderie, le dressing.
Ce mode de calcul exclut également certains espaces, à savoir ceux dont la hauteur est inférieure à 1,80 mètre, comme des combles non aménagés, un grenier, une réserve, une remise, certaines vérandas, la terrasse, le balcon, la cave, le garage et le parking.
Sachez qu’une pièce de moins de 9 m² n’est pas comptabilisée dans le nombre de pièces de vie. Elle compte en revanche dans les mesures de la surface de votre logement.
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