« À Feurs, les acquéreurs sont principalement des locaux »
À Feurs, alors que l’activité immobilière ralentit légèrement après plusieurs trimestres très dynamiques, les acquéreurs présents ont à cœur de concrétiser rapidement leur projet. Sonia Recorbet, Directrice de l’agence Le Tuc Immo, analyse le marché forézien.
Sur quel secteur intervenez-vous ?
Nous rayonnons sur Feurs et les communes situées dans un rayon de 20 kilomètres autour de Feurs. Nous allons jusqu’à Panisières, Montrond-les-Bains et Balbigny.
En moyenne, le prix au mètre carré à Feurs s'élève à 1 728 €.
Comment s’est comporté le marché forézien ces derniers mois ?
Il s’est légèrement essoufflé. Nous avons constaté une baisse du nombre d’acquéreurs. Toutefois, les acquéreurs encore présents sont très actifs et ont à cœur de concrétiser leur projet. La hausse des taux de crédit a eu un impact sur les primo-accédants puisque les banques demandent un apport représentant au moins 10 % du montant emprunté et les taux d’endettement sont plus restreints qu’auparavant, de même que la durée des prêts. De plus, avec la montée des prix des carburants, les établissements prêteurs prennent désormais en compte la distance entre le lieu d’acquisition et le lieu de travail dans le calcul du taux d’endettement.
Comment évoluent les prix de vente à Feurs ?
Ils restent élevés mais nous sentons que le marché forézien est en train de se renverser. Pendant les deux années de la crise sanitaire, tous les biens s’achetaient sans négociation. De plus les acquéreurs extérieurs au département (des Grenoblois, des Lillois, des Parisiens…) étaient nombreux. Aujourd’hui, la clientèle est non seulement un peu plus locale mais elle a aussi tendance à négocier davantage.
À Feurs, 1 logement sur 2 est un appartement.
Quels sont les quartiers et villes les plus recherchés ?
Feurs se démarque par une forte demande. De leur côté, les villages situés dans les alentours de Feurs tendent à être moins recherchés qu’auparavant.
Quel est le délai de vente pour un bien au prix du marché ?
Aujourd’hui, les biens au bon prix trouvent preneurs en 24 ou 48 heures. Pour ceux qui sont surestimés, les délais de vente sont plus longs. Néanmoins, ils ne dépassent pas 3 mois au maximum.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)