« Idéalement située, Crépy-en-Valois ne cesse d’attirer de nouveaux acquéreurs »
À Crépy-en-Valois, les acquéreurs ont la main sur les négociations. Comme le souligne Frédéric Georges, directeur de l’agence Stéphane Plaza Immobilier, un travail de pédagogie est à mener du côté des vendeurs. Il faut leur expliquer pourquoi ils ne peuvent pas vendre leur bien à un prix aussi élevé qu’en 2022.
Sur quel secteur intervenez-vous ?
Nous intervenons à Crépy-en-Valois et dans un rayon de 15 km autour de la ville. Nous réalisons des transactions au sein des communes de Villers-Cotterêts, dans les villages de charme de la vallée de l’Automne et sur la route nationale 2 (RN2).
Comment se porte le marché immobilier crépynois ?
Dans notre secteur, nous sommes portés par l’Aéroport Paris-Charles de Gaulle (Roissy CDG). Situé à une quarantaine de minutes de Crépy-en-Valois, il draine un bassin d’emplois assez important. Nous bénéficions aussi de la proximité avec Paris. Grâce à la voie de chemin de fer, nous sommes à moins d’une heure de la capitale, en prenant le train direct Gare du Nord.
La commune de Crépy-en-Valois est située à 10 km environ de l’autoroute A1 et de la RN2, deux axes majeurs pour rallier Paris ou la province. Du fait de cette situation géographique idéale, le marché de l’immobilier local ne subit pas les mêmes pointes et creux que le marché national.
En moyenne, le prix au mètre carré à Crépy-en-Valois est de 2 644 €.
La maison individuelle a-t-elle encore le vent en poupe ?
Nous n’avons pas vu une grosse différence là-dessus. Le marché de la maison individuelle a toujours représenté environ 90 % de notre activité. Le reste est concentré sur de la copropriété.
Qui a la main sur le marché : les vendeurs ou les acheteurs ?
Nous pouvons dire aujourd’hui qu’il faut effectivement être très attentif au niveau des acheteurs. C’est clair que ce sont les acquéreurs qui font le marché. Un acheteur va nous dire beaucoup plus facilement et fréquemment « Je ne peux pas mettre ce prix-là. Ce n’est pas que je ne veux pas, c’est que je ne peux pas ».
Ce n’est plus comme avant où il y avait trois axes de négociation. Le premier, le vendeur, le deuxième, l’acquéreur et le troisième, les honoraires de l’agence. À présent, si nous voulons faire une vraie négociation, c’est beaucoup plus difficile. L’acheteur nous dit « Moi je suis au taquet, je suis prêt à mettre telle somme et je ne peux pas aller au-delà ». Par conséquent, les négociations doivent se faire de la part du vendeur et de l’agence, si elle souhaite le faire.
30 %
C'est la part que représentent les biens immobiliers comprenant 5 pièces à Crépy-en-Valois. Les 3 pièces et les 4 pièces représentent, quant à eux, 51 % de l’offre crépynoise.
Comment cela se répercute-t-il sur les vendeurs ?
C’est toujours pareil. Quand il y a un retournement de marché, nous constatons une hésitation pendant quelques mois. Tout le monde a besoin de temps pour l’accepter et comprendre que c’est le marché qui est comme ça. Les vendeurs le prennent souvent à titre personnel, en disant que leur maison est mieux que celle du voisin, et qu'elle s’est vendue à tel prix. Oui, mais c’était à un autre moment, avec d’autres taux d’intérêt. C’est de l’éducation, c’est vraiment leur expliquer le pourquoi de cette situation-là, et comment nous en sommes arrivés là.
Qui sont vos clients ?
95 % ça va être de la résidence principale, un couple avec deux enfants. La demande, c’est du 90 m², 3 chambres, 500 m² de terrain, à proximité de la gare, avec un garage pour la voiture. Nos clients sont plutôt de jeunes familles. Certaines proviennent du secteur, d’autres viennent s’y installer pour aller travailler à Roissy. Ce qui les attire, c'est le prix, la qualité de vie, le calme et la nature.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)