« Dans le 8e arrondissement de Marseille, les maisons en vente se font rares »

Sofia Ghili
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Dans les Bouches-du-Rhône, Marseille reste une ville très demandée par les acquéreurs en quête de résidence principale et secondaire. Robert Pomsar, dirigeant de Orpi AIMH, nous explique pourquoi le marché immobilier marseillais se porte très bien.

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Un bien avec vue sur mer est un investissement fiable dans le secteur du 8e arrondissement. © Vvoe – Shutterstock

Dans quel secteur de Marseille évolue votre agence ?

Elle exerce son activité principalement dans le 8e arrondissement de Marseille. Nous sommes spécialisés avant tout dans ce secteur et installés avec mon épouse depuis plus de 20 ans, car c’est ici que se situent nos deux agences. Il arrive que nous ayons des mandats de vente dans d’autres arrondissements marseillais grâce au bouche-à-oreille et à notre notoriété.

Dans le 8e arrondissement de Marseille, les primo-accédants peuvent-ils toujours acheter ?

Compte tenu de la hausse des prix de l’immobilier depuis la fin du premier confinement, les primo-accédants rencontrent plus de difficultés à acheter leur premier bien. Pour acheter un bien semi-récent dans notre secteur, il faut débourser près de 4 000 €/m2. Certaines banques centrales ont déjà commencé à relever les taux d’emprunt et le resserrement des conditions d’octroi se fait sentir.

Cette clientèle se rabat-elle sur des biens en location ?

Nous pouvons imaginer que la plupart des primo-accédants soient contraints de rester en location. Cela s’explique par la croissance légère des taux de crédit et par le resserrement des conditions d’emprunt pratiquées par les banques. Il devient compliqué pour les primo-accédants, avec peu ou sans apport, d’acquérir un logement dans l’ancien.

Pouvez-vous nous faire un état des lieux du marché de la location ?

Tout comme celui de la transaction, le marché de la location est hyper dynamique. Les biens les plus recherchés sont ceux avec les plus grandes surfaces comme les T3 et T4. Il y a un besoin chez les locataires d’avoir de l’espace. Les confinements successifs ont mis en lumière la nécessité d’habiter dans un logement avec de véritables lieux de vie comme le salon et la terrasse. Nous rencontrons une pénurie d’offres sur ce type de biens.

Les investisseurs sont-ils toujours attirés par le 8e arrondissement de Marseille ?

Ce secteur a toujours été très réputé en particulier pour l’attrait de son bord de mer. Le marché immobilier reste très actif dans cet arrondissement et les investisseurs en sont friands. Cependant, nous pouvons constater qu’ils se positionnent essentiellement sur des petites surfaces. Les T3 et T4 gagneraient à être davantage choisis. Ces grandes superficies sont très recherchées par les locataires. Pour le moment, il n’existe aucune aide concernant l’investissement dans l’ancien et c’est regrettable, car l’habitat demeure le premier poste de dépenses des ménages. Seuls les dispositifs dans l’immobilier neuf, comme le dispositif Pinel, favorisent l’achat pour de la location. Afin de faire un investissement sûr dans le 8e arrondissement de Marseille, le bord de mer et le centre-ville sont des secteurs où le marché immobilier restera stable. 

Pouvez-vous nous donner quelques conseils pour acheter et vendre un bien immobilier dans votre secteur ?

Pour les vendeurs, il est indispensable d’être vigilant sur l’estimation du bien. Nous recommandons de faire appel à un professionnel qui connaît parfaitement le secteur géographique. Ce conseil est également valable pour la recherche d’un logement. L’agent immobilier pourra aiguiller l’acheteur plus facilement et précisément. Il est recommandé d’être attentif au DPE du logement visité. Si les copropriétés sont trop énergivores, la dépense en énergie risque d’être considérable et les travaux obligatoires futurs alourdiront considérablement l’addition.

Comment voyez-vous évoluer le marché immobilier ?

Nous pouvons penser qu’à l’approche des élections présidentielles et des législatives, le marché aura tendance à stagner. Pour relancer les investissements, il serait intéressant que les politiques s’investissent davantage sur cette question et créent plus d’incitations fiscales afin de préserver le parc privé locatif.

Pour finir, pouvez-vous nous présenter votre agence ?

Orpi AIMH est une société familiale, composée de deux agences, implantée depuis plus de 20 ans dans le secteur du 8e arrondissement marseillais. Notre équipe jeune et dynamique met son expertise de la transaction et de la gestion locative au service de nos clients. En véritables agences de proximité, nous avons une vraie connaissance du marché immobilier local.

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Robert Pomsar
Robert Pomsar
Orpi AIMH Côté Mer, 26 avenue André Zénatti/Orpi AIMH Côté Borely, 149 avenue Clot Bey
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