« À Cagnes-sur-Mer, les biens manquent, les prix stagnent mais le marché se maintient »

L’année passée a été très soutenue, bien que nous ayons connu un ralentissement général sur le dernier trimestre, un phénomène qui ne concerne d’ailleurs pas spécifiquement la Côte d’Azur, mais bien tout le territoire. Sur une note plus positive, les produits phare sont partis très rapidement, même pendant cette légère accalmie survenue en fin d’année.

Le mois de janvier vient tout juste de s’écouler. Il est donc difficile d’avoir de la visibilité sur ce que l’année nous réserve. Si le climat politique ajouté aux mesures sanitaires ne restreint pas le désir d’acquisition, la rareté des biens mis en vente peut créer une temporisation des transactions chez certains acquéreurs et favoriser une augmentation du prix de référence au m². D’autre part, la frilosité des banques, dont les critères d’acceptation des dossiers se sont durcis, peut être une cause de ralentissement. Cette tendance, entre manque de produits et difficultés à obtenir des crédits, suppose que les prix vont entrer dans une phase de stagnation, mais que le marché va globalement se maintenir.

À Cagnes-sur-Mer, un bien qui dépasse 400 000 € et 80 m² va fréquemment intéresser des couples de jeunes retraités qui souhaitent vendre ou qui ont vendu leur résidence principale, pour s’installer dans notre région. Ce sont des acquéreurs qui ont un potentiel d’achat compris entre 400 000 et 650 000 € et qui ont l’avantage, très souvent, d’acheter sans prêt. Une aubaine ! Pour les biens dont le prix oscille entre 300 000 et 430 000 €, ce sont plutôt des actifs disposant d'un apport considérable. D’autre part, notre expérience en qualité de gestionnaire nous permet de conseiller justement les clients qui souhaitent investir dans la pierre locative. 

Depuis environ deux ou trois ans, nous avons remarqué que de plus en plus d’acquéreurs désirent réaliser des achats en investissement locatif, que ce soit pour de la location à l’année ou saisonnière. Est-ce une tendance qui a émergé suite à la crise sanitaire ? Certainement. On peut être amené à le penser, car l’immobilier représente une valeur refuge, ce qui expliquerait pourquoi beaucoup souhaitent être « propriétaires ».

Pour les vendeurs, bien que le marché se porte très bien, on ne peut pas vendre au-delà des prix du marché réel. Oui, le marché est dynamique, mais il est nécessaire d’être réaliste ! Si l’on veut vendre dans un délai raisonnable, il faut être au prix. Il faut faire confiance à un professionnel de l’immobilier qui va estimer le bien à sa juste valeur en tenant compte des différents critères d’appréciation et d’expérience. Pour l’acheteur, il est important de définir son budget avec la banque ou un courtier. Définir ensemble les priorités et les critères d’achat va nous permettre de cibler au mieux le bien idéal pour chacun. Il faut également être prêt à prendre parfois une décision rapide. Le marché est dynamique et les acquéreurs me rapportent être dépités d’avoir « raté » un bien qui aurait pu leur convenir par faute de décision tardive…