« Au Perreux, les bords de Marne sont très prisés des acquéreurs »
À Bry-sur-Marne et dans les communes limitrophes, les maisons se vendent toujours très facilement, même à des prix élevés, ce qui n’est plus le cas pour les appartements, selon Hugo Vervisch, Directeur Général Associé d’Hyperion Capital.
Sur quels secteurs du Val-de-Marne intervenez-vous ?
Nous intervenons principalement sur la commune de Bry-sur-Marne mais aussi à Nogent-sur-Marne, au Perreux-sur-Marne ainsi qu'à Vincennes.
Comment se comporte votre marché immobilier ?
Sur notre secteur, le marché s’est calmé après plusieurs mois très dynamiques. Nous constatons un grand nombre de demandes d’estimation mais plus pour des projets à moyen ou long terme que pour des projets immédiats. De nombreux propriétaires de biens mis en vente ont souhaité rester sur les prix constatés il y a un an et n’ont pas conscience que le marché a baissé. Il y a donc un décalage entre le prix que sont prêts à proposer les acquéreurs et le prix demandé par les vendeurs. Par conséquent, certains biens restent longtemps sur le marché.
À Bry-sur-Marne, le prix de vente moyen atteint 5 290 €/m².
Comment évoluent les prix de vente ?
Cela dépend du type de produit. Il est actuellement plus facile de vendre des maisons, même si elles affichent des budgets élevés, que des appartements. Ces derniers connaissent par conséquent une baisse de prix sensible.
Certains quartiers sont-ils plus demandés que d’autres ?
Le quartier de La Pépinière est toujours très prisé. C’est un quartier pavillonnaire où il y a peu de biens à vendre. Les maisons trouvent donc preneurs assez facilement, même à des prix élevés. Au Perreux, les bords de Marne et le quartier du parc sont également très recherchés par les acquéreurs.
Au Perreux, 32 % des logements sont des maisons.
La hausse des taux a-t-elle un impact sur votre marché ?
La forte hausse des taux d'emprunt constatée depuis un an a un impact. Certains acquéreurs se demandent si c’est le bon moment d’acheter et temporisent en espérant une inversion de la tendance. Toutefois, à mon sens, les taux ne sont pas près de redescendre.
Le DPE est-il un critère de plus en plus pris en compte ?
Effectivement, les acquéreurs sont de plus en plus attentifs au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), même si cela reste un critère secondaire. Cela semble être plus important pour les acheteurs d’appartements, qui s’intéressent davantage au mode de chauffage que les acquéreurs de maisons.
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