« Trans-en-Provence compte 4 fois moins de biens à vendre qu’en 2019 »
Marc Ferran, gérant de Ferran Immobilier, nous fait l’état du marché immobilier du secteur de la Dracénie. À Trans-en-Provence notamment, le marché de la location a le vent en poupe pour le plus grand bonheur des investisseurs, mais l’offre des biens disponibles à la vente n’est pas assez importante pour répondre à la demande croissante des acquéreurs.
Quel est le profil type des acquéreurs à Trans-en-Provence ?
Les profils que nous accompagnons sont très variés en fonction des types de biens qu’ils recherchent. Nous rencontrons des primo-accédants, des familles et des retraités recherchant des maisons individuelles en résidence principale. Nous travaillons également avec des investisseurs, ciblant des appartements à mettre en location.
Justement, que pouvez-vous dire au sujet des spécificités du marché de la location dans le secteur de la Dracénie ?
Il bénéficie d’une belle vitalité en raison d’une demande croissante. L’activité porte essentiellement sur les appartements, même si la demande est de plus en plus pressante pour les maisons et les villas. Malheureusement, l’offre reste encore très restreinte pour ce type de biens. Nous observons un nouveau phénomène : les locataires sont devenus bien plus regardants sur les prestations, l’état des biens et surtout leur consommation d’énergie. Avec l’inflation que nous connaissons actuellement, ainsi que la prise de conscience en faveur des enjeux écologiques, les ménages souhaitent maîtriser leurs dépenses énergétiques.
Le prix d’une location à Trans-en-Provence est de 11 €/m2.
Quels prix moyens constatez-vous pour les biens les plus recherchés à la location ?
Pour une villa de 3 chambres avec un garage, le loyer oscille autour de 1 000 € par mois dans le secteur. Pour un T2 dans du neuf, il faut compter un budget d’environ 600 €/mois. Les T3 sont des biens particulièrement recherchés, surtout s’ils proposent de bonnes prestations comme la présence de la climatisation. C’est un bonus si la résidence est bien entretenue dans son ensemble. Nous observons, pour ces produits, des prix qui vont de 800 à 850 € par mois.
Avez-vous déploré certaines conséquences de la crise sanitaire sur le marché immobilier de Trans-en-Provence ?
La demande a été très forte à la sortie des confinements. Nous avons connu deux années très dynamiques, mais aujourd’hui, l’offre vient à manquer. À la même période, avant la pandémie, nous disposions d’environ 400 biens à vendre. Actuellement, nous n’en comptons qu’une centaine.
Le prix au m² à Trans-en-Provence est de 2 688 €.
Quel conseil donneriez-vous à une personne ayant le projet d’acheter à Trans-en-Provence ou ses environs ?
Je dirai aux acheteurs de ne pas s’inquiéter et de prendre le temps qu’il faut pour trouver le bien idéal. Rien ne sert de se précipiter, car acheter un bien immobilier, c'est aussi s’engager, potentiellement, sur une longue période. Pour une résidence principale, il faut vraiment se laisser le temps de trouver un bien qui corresponde le plus à ses critères, même s’il est entendu que certaines exigences ne seront pas remplies.
Et pour les investisseurs ?
Je dirais qu’il est primordial de réaliser son achat avec une logique de rentabilité et avec une approche de gestionnaire. S’il s’agit d’une première acquisition, il faut redoubler de vigilance pour éviter les mauvaises surprises. Il est donc fortement conseillé de se faire accompagner par un professionnel pour connaître les pièges à éviter. En plus, il existe autant de projets d’investissement que d’investisseurs. Tout dépend réellement de leurs critères, de s’ils préfèrent acheter dans le neuf ou dans l’ancien ou encore s’ils ont la volonté unique de réaliser un projet de défiscalisation.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)