« À Saint-Raphaël, le prix de l’immobilier neuf a fortement augmenté »

La demande immobilière est très forte sur l’immobilier neuf à Saint-Raphaël, comme c'est aussi le cas dans l’ancien. Les prix ont littéralement explosé ces deux dernières années et les ventes se sont multipliées. Notre agence a conclu pas moins de 70 transactions depuis le début de l’année, soit une hausse de 25 % en comparaison de la même période, l’année dernière.

Il n’y a pas réellement de profil type d’acquéreurs, même s’il s’agit principalement d’une clientèle aisée. Nous avons de la demande pour de la résidence principale comme pour de la résidence secondaire. Les investisseurs sont également actifs sur le secteur. Nous recevons, notamment, en agence de nombreux Parisiens pouvant télétravailler, qui installent leur famille dans la région et qui effectuent des allers-retours vers Paris, en TGV.

Tout dépend du projet. De manière générale, les personnes en quête d’une résidence principale tendent à favoriser la proximité des axes routiers. Pour ce qui est de la résidence secondaire, les acheteurs plébiscitent le bord de mer. Ils apprécient tout particulièrement les quartiers Boulouris et Valescure.

Depuis la crise sanitaire, nous constatons un engouement important pour les villas avec jardin et les appartements situés en rez-de-jardin. La présence d’un espace extérieur est actuellement au cœur de tout achat immobilier dans notre ville.

Les studios se vendent entre 100 000 et 150 000 €. Pour l’achat d’un appartement F3, il faut prévoir entre 350 000 et 450 000 € et plus de 500 000 € pour un F4. Le prix d'une maison oscille entre 400 000 et 1 M €. Quant aux biens de prestige, ils coûtent plus de 1,5 M €.

Avant de se lancer dans une recherche immobilière, il est conseillé de se rendre hors saison dans la région pour se familiariser avec la vraie vie locale. Il est ensuite primordial de sectoriser sa demande, car les prix varient considérablement d’un quartier à l’autre et, parfois, en changeant seulement de rue. Enfin, il est recommandé de classer ses critères afin d'identifier ceux sur lesquels il est impossible de transiger.

Il est peu probable que les prix baissent à court terme, car la demande devrait se maintenir à un haut niveau dans les prochains mois. De plus, les acheteurs dans notre secteur ne sont que peu impactés par la hausse des taux de crédit immobilier, car la plupart achète comptant.