« À Sainte-Maxime, tous les types de biens immobiliers trouvent preneurs »
Dans le secteur de Sainte-Maxime, le marché immobilier reste très dynamique malgré la fin de l’euphorie post-Covid. Anthony Rossi, Directeur de l’agence Stil Immobilier, constate que les prix de vente se maintiennent à des niveaux élevés.
Quels sont vos secteurs d'intervention ?
Nous intervenons sur les secteurs de Sainte-Maxime, des Issambres et de Grimaud, que ce soit sur le marché du neuf comme sur le marché de l’ancien.
Comment se comporte votre marché ?
Le marché s’est un peu calmé, principalement en raison du durcissement des conditions d’accès au crédit immobilier et de la rareté des produits. Le marché reste néanmoins dynamique, porté par les acquéreurs et les investisseurs en mesure de réaliser un paiement comptant. Actuellement, tous les types de biens trouvent preneurs, du studio à la villa haut-de-gamme. D’ailleurs, sur le marché de l’immobilier de prestige, les Français sont de plus en plus nombreux alors qu’il était auparavant dominé par les acquéreurs étrangers.
Le prix du mètre carré à Sainte-Maxime avoisine 6 435 €/m².
La mensualisation du taux d’usure booste-t-elle le marché ?
Nous l’espérons. Il est fort probable que la situation se décante à partir du mois de mars. Nous commençons déjà à constater le déblocage de certains dossiers d’emprunteurs, dont la demande avait été rejetée en raison du taux d’usure.
Comment évoluent les prix de vente sur le terrain ?
La période de forte hausse des prix est derrière nous. Néanmoins, en raison du faible nombre de biens disponibles sur le marché, les prix de vente se maintiennent à des niveaux élevés.
Les résidences secondaires constituent 56 % des biens sur le secteur de Sainte-Maxime.
La performance énergétique est-elle un critère d'achat majeur ?
Effectivement, les biens, qui se vendent le plus, sont les logements neufs et ceux qui ont été entièrement rénovés. De plus, les habitations les moins bien classées au DPE font l’objet de négociations plus agressives. Cela s’explique par l’augmentation des prix de l’énergie et par les différentes réformes liées au DPE.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)