« A Clermont-Ferrand, les prix immobiliers stagnent depuis quelques mois »

Nous travaillons sur Clermont-Ferrand et les communes environnantes, notamment Chamalières, Royat, Beaumont, Aubière, Cabazat, Lempdes, Pont-du-Château, Cournon d’Auvergne… Plus concrètement, j’interviens dans un rayon de 30 minutes autour de Clermont-Ferrand.

Après plusieurs mois très dynamiques, le marché immobilier clermontois semble se calmer. Il y a peu de biens à la vente et le nombre d’acquéreurs a diminué. Nous sommes donc sur une rareté, aussi bien de l’offre que de la demande. De leur côté, les prix de vente stagnent, voire baissent. La hausse des taux de crédit, même s’ils restent bas, et le durcissement des conditions d’octroi, avec 16 % de refus de prêts immobiliers, ont un impact certain sur notre marché. Nous constatons que de nombreux candidats à l’accession regrettent de n’avoir pas concrétisé leur projet immobilier plus tôt. Ces conditions de crédit, moins favorables aux acquéreurs qu’auparavant, impactent plus particulièrement les primo-accédants, qui ne peuvent pas compter sur le fruit de la revente d’un autre bien.

Si le marché est moins dynamique qu’auparavant, les délais de vente restent stables. Actuellement, les biens au prix du marché trouvent preneurs en moins de 15 jours.

Le centre-ville de Clermont-Ferrand et Chamalières sont des secteurs particulièrement prisés par les porteurs de projets immobiliers. Les Côtes de Clermont et le Sud de Clermont sont également très recherchés.

En partie, oui, car les acquéreurs sont plus sensibles qu’auparavant au diagnostic DPE. Lorsqu’ils visitent des biens mal isolés, la question du coût des travaux de rénovation énergétique à entreprendre se pose rapidement et de façon plus concrète qu’il y a quelques années.