« À Puget-sur-Argens, la crise sanitaire a rebattu les cartes du marché immobilier »

Au tout début de la crise sanitaire, nous avons eu beaucoup de craintes. C’est triste à dire, mais en réalité, la pandémie a été très bénéfique pour le marché et l’activité immobilière. Les gens, qui vivaient à Paris ou dans les autres grandes métropoles du territoire, ont vendu pour mieux réinvestir ailleurs. Cela a permis de dynamiser certains secteurs auparavant négligés. Mais l’effet d’entraînement du marché a eu pour conséquence une augmentation importante des prix et ce dans toute la France. Dans notre secteur, nous avons évidemment profité de l’essor du télétravail et des mutations professionnelles, mais aussi des envies des particuliers pour plus d’espace, de tranquillité et de nature. Or, le village de Puget-sur-Argens répond parfaitement à ces aspirations qui existaient déjà, mais qui se sont confirmées. Nous restons un petit village à la forte identité et au fort ancrage régional, à taille humaine et loin du côté « fêtard » du littoral. Les particuliers peuvent se projeter ici dans une maison avec jardin au calme avec leur famille, tout en ayant le luxe de pouvoir se rendre très facilement et surtout très rapidement au travail dans les grandes villes connectées par l’autoroute.

Les demandes se concentrent sur la résidence principale en ce moment, car notre clientèle se compose presque uniquement d’actifs ou de locaux travaillant dans le secteur. Les particuliers recherchent donc des logements à but fonctionnel pour s’y installer avec leur famille. À Puget-sur-Argens, il faut compter une enveloppe moyenne de 200 000 à 450 000 € pour un bien familial, le type de bien qui concentre les plus fortes demandes.

Il faut savoir que Puget-sur-Argens est le premier village dans les terres situé à la sortie de l’autoroute. C’est également ici que de nombreuses grandes entreprises ont établi leurs quartiers ces dernières années. C’est donc tout le secteur qui est très convoité des actifs qui travaillent dans ces grandes structures et enseignes.

Je vais plutôt répondre à l’inverse : c’est à nous, agents immobiliers, de nous adapter aux besoins, au budget, aux exigences et aux spécificités de notre clientèle. Nous nous devons d’être très à l’écoute afin de lui proposer les services et les conseils les plus avisés. Nous avons une excellente connaissance du secteur en raison de notre longue expérience, mais aussi des nuisances et des problèmes éventuels liés aux biens. Une agence immobilière doit agir comme un véritable régulateur du marché. Notre devoir est d’informer le vendeur pour lui proposer une estimation au plus proche du prix réel. D’ailleurs, les prix sont bien plus réalistes en agence que ce que l’on voit sur le marché des particuliers à particuliers.